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Être crédible quand on crée sa boîte à 20 ans
Le 23/05/2012
La jeunesse bénéficie de nombreuses qualités pour se lancer dans
l'entrepreneuriat : elle est pleine de temps, de rêves et n'a pas de
charges familiales. Toutefois, elle manque souvent d'argent,
d'expérience et, aussi, de crédibilité. Voler de ses propres ailes à
moins de 30 ans intrigue en effet les créateurs les plus expérimentés
mais aussi les partenaires commerciaux, les clients ou encore les
banques. Voici plusieurs conseils donnés par des jeunes créateurs et des
acteurs institutionnels pour éviter cette contrainte.
Construire un projet cohérent
C'est la première étape incontournable pour tout jeune entrepreneur qui veut être crédible : le projet de création. Une entreprise ne part pas sans idée de business, or celle-ci n'est souvent pas évidente à finaliser pour les jeunes créateurs .
"Ils n'ont pas forcément l'expérience pour confronter comme il se doit
leur idée face au marché" explique Lisa Doby, conseillère en création à
la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP). Condition indispensable pour réussir : avoir le recul suffisant pour réfléchir à la viabilité de son projet .
Mais une fois que l'idée de création est structurée, l'âge importe
assez peu selon Dominique Restino, fondateur du Mouvement des jeunes et
étudiants entrepreneurs (Moovjee) : "ce que l'on appelle la "génération
Y" n'aura pas plus de problèmes que les autres à créer une entreprise si
le projet est bien construit".
Réfléchir au business model
Corentin Petit, co-fondateur de l'e-boutique de prêt-à-porter
Balibaris, a réussi cette étape grâce à une réflexion poussée. "Nous
savions que notre marché existait au préalable car nous étions des
consommateurs frustrés : ce que nous cherchions n'existait pas, nous
avons donc eu une espèce d'intuition" sur le créneau à prendre. Ensuite,
tout est allé très vite : "il s'est passé entre six et sept semaines
entre l'idée de création et l'ouverture du site".
Les jeunes entrepreneurs, grisés par leur enthousiasme, ont parfois
tendance à passer outre la réflexion sur la viabilité de l'activité.
"Notre business model était volontairement facile, admet Corentin Petit.
Nous n'avons pas eu à nous demander comment monétiser notre projet :
l'e-commerce est simple à schématiser". Pour les business plus
complexes, cette étape est un passage obligé pour espérer réussir sa
création.
C'est la première étape incontournable pour tout jeune entrepreneur qui veut être crédible : le projet de création. Une entreprise ne part pas sans idée de business, or celle-ci n'est souvent pas évidente à finaliser pour les jeunes créateurs .
"Ils n'ont pas forcément l'expérience pour confronter comme il se doit
leur idée face au marché" explique Lisa Doby, conseillère en création à
la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP). Condition indispensable pour réussir : avoir le recul suffisant pour réfléchir à la viabilité de son projet .
Mais une fois que l'idée de création est structurée, l'âge importe
assez peu selon Dominique Restino, fondateur du Mouvement des jeunes et
étudiants entrepreneurs (Moovjee) : "ce que l'on appelle la "génération
Y" n'aura pas plus de problèmes que les autres à créer une entreprise si
le projet est bien construit".
Réfléchir au business model
Corentin Petit, co-fondateur de l'e-boutique de prêt-à-porter
Balibaris, a réussi cette étape grâce à une réflexion poussée. "Nous
savions que notre marché existait au préalable car nous étions des
consommateurs frustrés : ce que nous cherchions n'existait pas, nous
avons donc eu une espèce d'intuition" sur le créneau à prendre. Ensuite,
tout est allé très vite : "il s'est passé entre six et sept semaines
entre l'idée de création et l'ouverture du site".
Les jeunes entrepreneurs, grisés par leur enthousiasme, ont parfois
tendance à passer outre la réflexion sur la viabilité de l'activité.
"Notre business model était volontairement facile, admet Corentin Petit.
Nous n'avons pas eu à nous demander comment monétiser notre projet :
l'e-commerce est simple à schématiser". Pour les business plus
complexes, cette étape est un passage obligé pour espérer réussir sa
création.
L'un des principaux freins à la création d'entreprise réside dans la
peur de ne pas pouvoir la financer. C'est pour cela que, selon Dominique
Restino, "se démener pour trouver trois francs six sous est la meilleure manière d'établir sa crédibilité pour un jeune entrepreneur" .
Pour relever ce challenge, il faut aller frapper à toutes les portes :
business angels, réseaux d'accompagnement, banques ou encore proches et
famille. "La démarche pour les convaincre est la même : présentation
d'un business plan, réalisation d'une étude de marché, d'un
prévisionnel, etc., selon Lisa Doby. La formalisation du projet est nécessaire pour instaurer la confiance de part et d'autre".
Penser à l'autofinancement
Mais le financement ne doit pas constituer un obstacle rédhibitoire à
la création et il est parfois possible de contourner ce problème.
Corentin Petit n'a ainsi pas fait de recherche de fonds pour cofonder
Balibaris : "mon associé avait 5 000 euros de réserves personnelles et
j'ai pris 5 000 euros sur mon prêt étudiant. Nous avons autofinancé
notre première collection, puis fait de même avec la seconde grâce aux
bénéfices de la première".
Il est plus facile par la suite de contacter les banques pour élargir
sa structure, justement parce qu'il est parvenu à solidifier un
business model. Avantage supplémentaire de ce procédé :"n'avoir aucun
compte à rendre au début de l'aventure, c'est mieux !" juge Corentin
Petit.
Savoir s'entoure r
Le processus de création d'entreprise n'est dans la plupart des cas pas une démarche individuelle quand on a moins de 25 ans. "Les jeunes entrepreneurs sont rarement seuls, ils créent souvent leur structure en équipe"
remarque Lisa Doby. Par ailleurs, la phase de développement de
l'entreprise passe inévitablement par un ensemble d'interlocuteurs. Être
crédible, c'est aussi être bien accompagné et savoir frapper aux bonnes
portes. "Les jeunes créateurs doivent pouvoir obtenir les adresses
nécessaires, des contacts de business angels, des réseaux
d'accompagnement comme Oseo" explique Philippe Hayat, fondateur de
l'association 100 000 Entrepreneurs.
Développer savoir-faire et savoir-être
Autre moyen d'avancer à plusieurs : le mentorat d'affaires. Ce
processus, au cœur de l'action du Moovjee, est un type d'encadrement
particulier : un entrepreneur expérimenté se lie à un jeune créateur
pour faciliter le transfert de compétences. Créé au Québec au début des
années 2000, il y permet de doubler le taux de survie à 5 ans des jeunes
entreprises. "Le mentor est totalement désintéressé - pas de prise
d'intérêt dans la jeune entreprise" précise Dominique Restino.
Là où le conseiller développe les savoir-faire, le mentor développe
les savoir-être. Car la réussite des jeunes créateurs passe aussi par
l'écoute des plus anciens : "la crédibilité, c'est également savoir
écouter, savoir comprendre la vision des autres" conclut Dominique
Restino.
Avoir un bon esprit
A quoi ressemblent les jeunes qui peuvent entreprendre ? Ils doivent réunir différents types de qualités indispensables. "Il faut d'abord avoir un très fort côté commercial, très utile pour développer l'entreprise à ses débuts"
conseille Philippe Hayat. A cette condition sine qua non se rajoutent
des qualités évidentes : bon sens, persévérance, prise de risque et sens
de la rencontre. Autant de caractéristiques que les jeunes ont souvent.
"Ils ont du temps, du rêve et de l'inconscience" détaille Dominique
Restino. Ce qui peut expliquer, selon Lisa Doby, qu'ils manquent de
maturité : "ils veulent tout, tout de suite, ils ont une certaine
impatience pour le développement de leur structure". Et doivent donc
apprendre à tempérer leurs ardeurs pour réussir.
Apprendre au quotidien
En plus de ces attitudes, les jeunes entrepreneurs ont aussi besoin
de certaines compétences. Il existe un certain socle de connaissances
indispensables, normalement dispensé en école de commerce, que tout
jeune entrepreneur doit connaître : "il faut savoir le b.a.-ba du droit
des affaires, des notions de gestion de trésorerie ou encore de
réalisation de contrats" prévient Philippe Hayat. Il peut s'acquérir
soit en passant ce type de cursus, soit au fil de l'eau. "Quand on mène
une activité généraliste, on apprend sur le tard et sur le tas" note
Lisa Doby.
Surtout, un entrepreneur doit apprendre en permanence. "J'ai une
forte croyance dans les retours d'expérience, quand on confronte nos
idées à la réalité" raconte Corentin Petit. "Les jeunes entrepreneurs
s'engageront parfois trop vite dans une voie, mais l'expérience
s'acquiert très rapidement, constate Philippe Hayat. Après un ou deux
ans d'entrepreneuriat, ils possèdent les réflexes qu'il faut". Ne reste
donc plus qu'à mettre le pied à l'étrier.
Retrouvez l'article sur http://www.journaldunet.com/management/creation-entreprise/credibilite-jeune-entrepreneur/en-savoir-plus.shtml
Source : JDN
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